Généralités

La maladie diabétique se présente sous 2 formes, le diabète de type 1 auto immun et insulino-dépendant, et le diabète de type 2, insulino-résistant.

Près d’un quart des patients relèvent d’un traitement injectable par insuline.

Pour les autres, les traitements hypoglycémiants oraux (notamment Sulfonylurea) sont très largement prescrits.

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La maladie diabétique se présente sous 2 formes, le diabète de type 1 auto immun et insulino-dépendant, et le diabète de type 2, insulino-résistant.

Près d’un quart des patients relèvent d’un traitement injectable par insuline.

Pour les autres, les traitements hypoglycémiants oraux (notamment Sulfonylurea) sont très largement prescrits.

Diabète au volant

L’hypoglycémie induite est fréquente puisque certains patients (diabète type 1) présenteront en moyenne 1 à 2 épisodes d’hypoglycémie modérée par semaine, et un tiers une hypoglycémie sévère dans l’année.1

Chez les autres, la prévalence des épisodes sévères sous traitement hypoglycémiant oral (sulfonylurea), atteindrait 7% soit la même que celle observée chez des diabétiques de type 2 sous insuline depuis moins de 2 ans.2

L’hypoglycémie est clairement un facteur accidentogène à l’origine de troubles de la vigilance et de conscience.3,4 même s’il apparait que le diabète pris de façon général n’occasionnerait pas significativement plus d’accident qu’une population témoin.

Une expérimentation menée chez des sujets diabétiques sous insuline placés dans un simulateur de conduite a constaté que une hypoglycémie <3.8mmol/l (68mg/dl) entrainait des erreurs de conduite avec une vitesse inadaptée, des freinages inappropriés, des écarts de trajectoires, l’ignorance des panneaux de signalisation ou des feux menant jusqu’à l’accident.

Moins de 25% ressentait leur incapacité et nombreux se sentaient aptes sans effectuer la moindre mesure ou correction malgré une glycémie basse (<4mmol/, 72 mg/dl). Il est également démontré que la conduite augmente le besoin métabolique et donc s’accompagnait d’une demande énergétique accrue.

Dans les faits, l’incidence des hypoglycémies symptomatiques au volant semble faible, estimée entre 0.19 et 8.26 pour 100 000 km  selon le type et les objectifs de traitement soit 0.02 à 0.63 par années de conduite.

Ce risque serait en réalité plus important car plus de 25% des patients traités par insuline ne ressentiraient pas la présence d’une hypoglycémie par le phénomène d’ « altération de la perception hypoglycémique ».4

Un traitement injectable par insuline et des objectifs glycémiques stricts seraient les 2 facteurs favorisant une hypoglycémie au volant.5

L’hypoglycémie induite est fréquente puisque certains patients (diabète type 1) présenteront en moyenne 1 à 2 épisodes d’hypoglycémie modérée par semaine, et un tiers une hypoglycémie sévère dans l’année.1

Chez les autres, la prévalence des épisodes sévères sous traitement hypoglycémiant oral (sulfonylurea), atteindrait 7% soit la même que celle observée chez des diabétiques de type 2 sous insuline depuis moins de 2 ans.2

L’hypoglycémie est clairement un facteur accidentogène à l’origine de troubles de la vigilance et de conscience.3,4 même s’il apparait que le diabète pris de façon général n’occasionnerait pas significativement plus d’accident qu’une population témoin.

Une expérimentation menée chez des sujets diabétiques sous insuline placés dans un simulateur de conduite a constaté que une hypoglycémie <3.8mmol/l (68mg/dl) entrainait des erreurs de conduite avec une vitesse inadaptée, des freinages inappropriés, des écarts de trajectoires, l’ignorance des panneaux de signalisation ou des feux menant jusqu’à l’accident.

Moins de 25% ressentait leur incapacité et nombreux se sentaient aptes sans effectuer la moindre mesure ou correction malgré une glycémie basse (<4mmol/, 72 mg/dl). Il est également démontré que la conduite augmente le besoin métabolique et donc s’accompagnait d’une demande énergétique accrue.

Dans les faits, l’incidence des hypoglycémies symptomatiques au volant semble faible, estimée entre 0.19 et 8.26 pour 100 000 km  selon le type et les objectifs de traitement soit 0.02 à 0.63 par années de conduite.

Ce risque serait en réalité plus important car plus de 25% des patients traités par insuline ne ressentiraient pas la présence d’une hypoglycémie par le phénomène d’ « altération de la perception hypoglycémique ».4

Un traitement injectable par insuline et des objectifs glycémiques stricts seraient les 2 facteurs favorisant une hypoglycémie au volant.5

Références

  1. Strachan M. Frequency, causes and risk factors for hypoglycaemia in type 1 diabetes. In: Ltd CJWS, ed. Frier B, Fisher M eds, Hypoglycaemia in clinical diabetes 2nd ed2007:p49-81.
  2. Group UHS. Risk of hypoglycaemia in types 1 and 2 diabetes: effects of treatment modalities and their duration. Diabetologia 2007;50:1140-7.
  3. Cox DJ, Ford D, Gonder-Frederick L, et al. Driving mishaps among individuals with type 1 diabetes: a prospective study. Diabetes Care 2009;32:2177-80.
  4. Graveling AJ, Frier BM. Impaired awareness of hypoglycaemia: a review. Diabetes Metab 2010;36 Suppl 3:S64-74.
  5. Harsch IA, Stocker S, Radespiel-Troger M, et al. Traffic hypoglycaemias and accidents in patients with diabetes mellitus treated with different antidiabetic regimens. J Intern Med 2002;252:352-60.